Christel Célisse

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Ma Vie de Sorcière

par Christel Célisse

Le syndrome de la cabane

« Le Syndrome de la cabane », épisode du 12 Mai 2021, podcast Ma Vie de Sorcière.

La peur que nous avons ressenti lors du déconfinement pendant la crise du Covid-19 est un bon exemple de ce syndrome !

Pour certaines personnes, le confinement a été bénéfique alors que pour d’autres pas du tout. Vivre dans l’attente et l’angoisse permanente face à une situation inconnue, nous a projeté dans un confinement que nous n’avions jamais vécu et qui fait peur. Mettre la vie en pause ne fait pas partie des habitudes de notre société. C’est pour cela que la confinement a été une période très difficile pour beaucoup de personnes qui se sont retrouvées seules chez elle, face à toutes leurs préoccupations.

Au fur et à mesure, tu as su apprivoiser ce confinement et s’en est même devenu un moment salutaire pour toi.

Le syndrome de la cabane arrive au moment où il faut sortir de cette zone, de ce cocon que tu avais créé au fil du temps. Tu vas être de nouveau soumise à la pression : la pression sociale, les contraintes horaires, les responsabilités… et surtout, retrouver ce rythme de vie infernal qui défile à toute allure, où seuls comptent les objectifs et les résultats. Il n’y aura plus de place pour la contemplation. 

Tu peux vivre aussi dans cette cabane lorsque tu pars en vacances. Tu te crées une bulle où tu t’autorises à ralentir et à prendre du temps pour toi.

Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un corps physique qui nous permet de vivre une expérience terrestre. C’est important de rencontrer d’autres personnes, d’avoir des interactions pour travailler sur soi, au risque de repartir dans ses travers et de se conforter dans cette cabane. 

En développement personnel et spirituel, on dit toujours que l’autre est le miroir de ce que l’on ne veut pas voir chez nous, et qu’il faut donc travailler ces points et les assumer. En positif ou en négatif, l’autre est là pour nous permettre de nous développer, de grandir, de nous surpasser. Si tu restes seule dans ta cabane (ou avec ta famille) tu es plus ou moins coupée de toutes ces interactions et ce ne sera pas forcément plaisant de sortir de ta zone de confort pour côtoyer des personnes qui vont réveiller les points sur lesquels tu dois travailler, qui piquent. 

Le syndrome de la cabane est avant tout, la difficulté que tu as à t’adapter à ton environnement, à appréhender le changement et l’imprévisible. On le sait, le changement fait peur à l’être humain qui ne peut pas le contrôler ! Sache qu’on ne peut rien contrôler et que rien n’est permanent.

Bouddha a dit : « tout est changement ».

Pour l’exemple du déconfinement.
Encore une fois, on se retrouve avec une peur similaire, face à un nouveau changement imprévisible. Est-ce que la vie va redevenir comme avant ? Est-ce que ça sera différent ? Est-ce que ça sera un peu des 2 ? Est-ce que je vais savoir / pouvoir m’adapter ? Tu auras aussi peut-être peur du retour à la normalité. Est-ce que ce nouveau monde va me plaire ? Est-ce que je vais réussir à sortir dans la rue ? Me mêler à la foule ?
Toutes ces questions surviennent avec le syndrome de la cabane.

Quand tu sors de ta cabane tu te retrouves confronter à la réalité et à l’exigence du quotidien et des obligations qui sont imposées, surtout en tant que femme (homme aussi bien sûr). Les contraintes horaires, les obligations de transports (bouchons, pression des horaires…), la pression professionnelle (deadlines, pression sociale, contraintes pendant les réunions et travaux d’équipe, légitimité…), les obligations à la maison (cuisiner, ranger, s’occuper des enfants, assurer les transports…). 

Tout un tas de casquettes avec lesquelles nous devons jouer constamment.

Passer de l’intérieur à l’extérieur est aussi angoissant pour certaines personnes qui réalisent qu’il fait bon vivre à l’intérieur de (chez) soi, entourés des personnes qui comptent pour elle. Même si ces personnes n’étaient pas du tout dans un mode de vie « ermite », il se peut que rester enfermées chez elles pendant un certain moment leur provoque une révélation. 

En retournant dans notre quotidien, on se retrouve de nouveau face à notre égo qui doit faire bonne figure par peur d’être jugé, abandonné, humilié, rejeté ou trahi. 

On remet nos masques pour se fondre dans la foule et rentrer dans le moule de la société.

Cependant, le syndrome de la cabane peut nous transformer : certaines personnes n’auront pas envie de remettre leurs masques et préféreront ne pas sortir plutôt que de sortir cachées. C’est carrément ok de ne pas vouloir faire bonne figure ! Ce sont les croyances limitantes acquises pendant ton éducation qui te limitent.
Si tu oses te faire confiance, prendre ta place en te respectant et en t’aimant, et si tu apprends à te connaître, tu n’auras pas besoin de faire bonne figure. Tu seras alignée et juste avec tes qualités, tes envies, tes actions. Les autres t’accepteront car tu seras juste. Et s’ils ne t’acceptent pas, c’est qu’ils ont quelque chose à travailler en eux ; c’est toi qui deviens leur miroir. Parfois, il se peut simplement que certaines personnes ne soient pas alignées avec toi, et ce n’est pas grave. 

Ce qui peut terrifier dans une sortie de cabane c’est la notion d’imposture.

Est-ce que je vais reprendre une place qui est la mienne ?
Tu es bien plus qu’un rôle ou un métier. Tu n’es pas que PDG, tu es bien plus que cela. Tu n’es pas que maman, tu es plein de choses.

Tu n’as pas à te restreindre à une place qui ne t’appartient pas. A savoir, que nous sommes tous créateurs de notre vie ! N’écoute pas les personnes qui te racontent qu’il faut à tout prix travailler dans un métier qui ne te plait pas, pour avoir de l’argent. N’écoute pas non plus celles qui te disent qu’il faut absolument faire bonne figure dans la société, pour être acceptée. Si ces personnes veulent rester coincées dans une vie qui ne leur plait pas, ça n’est pas ton problème. Toi tu as le droit d’être l’architecte de ta vie et de choisir quelle place tu as envie de prendre !

C’est de cette façon que tu n’auras pas peur de sortir de ta cabane.

Le stress de l’imprévisible est aussi un facteur qui joue quand tu veux sortir de ton cocon

Tous les humains y sont confrontés. Personne n’aime le changement, et surtout pas l’imprévisible. Si tu es bien ancrée tu n’auras pas de soucis pour gérer ce stress de l’imprévisible. Si ce n’est pas le cas, je t’invite vivement à faire des méditations d’ancrage, pourquoi pas faire des soins énergétiques avec moi pour t’aider à t’ancrer dans le moment présent. 

On est confronté au stress de l’imprévisible quand on se projette dans le futur. Malheureusement on ne peut pas contrôler le futur, donc ça ne sert à rien de se monter des films sur les possibilités à venir. Pareil pour le passé. Si tu restes focalisée sur des regrets et des remords tu ne pourras pas avancer. Tu ne peux contrôler que le présent. En sachant que, quoi qu’il arrive, tu as les outils pour pouvoir rebondir et les pieds bien ancrés sur terre, tu n’auras plus peur de l’imprévisible. 

Tu peux travailler tout ça grâce à différentes méthodes de développement personnel et spirituel : méditation, litothérapie, soin énergétique, huiles essentielles… à toi de trouver l’outil qui te plait !

Comment transformer toutes ces peurs du syndrome de la cabane ? 

1 – Ne pas te comparer quand tu vas sortir

Tes amis, tes collègues, ton entourage vivent des peurs différentes. Reste centrée sur tout ce que tu as appris sur toi et soit en accord avec toutes ces parties (sombre et de lumière) qui se sont révélées à toi pendant ton expérience d’introspection.

Dans l’exemple du confinement : même si tout le monde a été confronté au même scénario, chaque personne a vécu une expérience différente.

Fais taire ce mental et cet égo qui analyse et juge. Même si c’est une voix très présente, dis-toi qu’elle n’a aucune légitimité à comparer.

2 – Trouve le juste milieu entre intériorisation et extériorisation 

Certaines personnes se sont senties bien pendant cette situation de pause et d’autres ne l’avaient jamais vécu auparavant. 

Pour être heureux mentalement et émotionnellement c’est important de se connaître soi et pour cela il faut intérioriser. A partir de maintenant, que tu sois dans ta cabane ou non, je te conseille de t’accorder des moments d’intériorisation. Peut importe l’activité, méditation yoga, balade, écriture, l’essentiel est de prendre RDV avec toi-même et de te créer une bulle d’intériorisation.

Ce qui nous atteint c’est surtout le fait de passer du tout au rien. Il faut chercher l’harmonie entre les 2 grâce à des rituels. 

3 – Créer un espace d’intériorisation en toi pour t’ancrer et te créer des rituels 

Les routines te permettent au quotidien de garder facilement une intériorisation. Tu peux créer le(s) rituel(s) que tu souhaites. Un rituel de santé, beauté le matin par exemple : grattage de langue, Jala Neti, respiration abdominale, yoga… Tu n’es pas obligée d’y consacrer 1h, tu peux simplement faire 5 min de méditation ou 10 min de journaling, c’est toi qui choisis. Autorise-toi ces moments d’intériorisation pour t’ancrer, te permettre d’être dans le moment présent.

Ces routines peuvent t’aider à lutter contre le stress de l’imprévisible, car quoi qu’il arrive, si tu te tiens à tes routine tous les jours, tu vas te créer des repères stables. 

4 – Réfléchir à l’origine de la peur

C’est un sujet très intéressant qui te permet de te questionner. De quoi as-tu peur ? Pourquoi as-tu peur ? Explore toutes les possibilités pour découvrir ce qui t’empêche de sortir de ta cabane. Tu es stressée par ta vie ? Tu es stressée au boulot ? Tu n’aimes plus ton quotidien ? Tu as besoin d’aide ? Tu as envie de déléguer ? Ton boulot ne te correspond plus ?

Il existe plein d’outils pour déterminer ensemble ce qui n’est plus aligné chez toi ! 

L’Ikigai pour voir si tu es alignée dans ton travail ; On peut aller plus loin ensemble avec des soins énergétiques ; Faire du journaling, évaluer ton niveau de satisfaction, ton humeur, noter des gratitudes, vider tes pensées négatives ; Envisager de déléguer certaines tâches…

Sortir de sa cabane 

C’est dédramatiser toutes tes peurs et te sentir vivante ! Si tu es là, dans ce corps, c’est pour vivre une expérience terrestre. Et vivre une expérience terrestre c’est être confronté à toutes les blessures et tous les freins qu’il est nécessaire de transformer ; c’est rencontrer des personnes qui nous aident à nous développer. 

Sortir de sa cabane c’est tout simplement vivre, respirer l’air pur de l’extérieur et ressentir toutes les émotions qui te font sentir vivante.

A mon sens, c’est tout aussi important d’assimiler le fait de sortir de sa cabane comme une renaissance. Ne pas voir l’extérieur comme une menace.
Si tel est le cas, tu as à ta disposition une multitude d’outils pour t’aider, et je suis là pour t’aider !

Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux me contacter directement sur mes réseaux sociaux ou me laisser un commentaire ici et je serais ravie de t’apporter une réponse. Tu peux aussi prendre un appel découverte de 30min avec moi pour t’accompagner sur tes problématiques du moment, juste ici : clique là !